- Saint Jal : vues générales et le haut du bourg


Cette première image de Saint-Jal n'est pas inédite et semble bien banale. C'est toutefois la plus ancienne de notre collection virtuelle concernant la commune et elle ne manque pas d'intérêt.
Si l'on regarde de près, on voit en effet sur la droite cette imposante bâtisse, approximativement construite sur l'emplacement occupé par l'actuelle Mairie. Il s'agit de l'ancien "château" de la famille de Lastic Saint-Jal, qui avait remplacé le château fort primitif, beaucoup plus important, en grande partie détruit sous la Révolution, alors que les propriétaires avaient émigré à l'étranger.
Il a lui même été rasé vers 1910 pour faire place à la Mairie et à l'école que nous connaissons.




 
Un certain Jean-Michel Chazal (qui se présente comme technicien à

Supair U [Sic]) a créé, en mai dernier
, une page sur Saint-Jal, sur un site Internet censé donner toutes les informations sur les communes françaises. Sans doute en mal complet d'inspiration, et démuni de toute information, il a tout simplement repris l'image et le texte ci-dessus, sans en changer la moindre virgule et en omettant de citer ses sources. Il n'a pas oublié par contre d'ajouter la mention "Crédit Jean-Michel Chazal", et de joindre sa photographie à cette si intéressante communication. Nous sommes heureux de la publier ici pour l'aider à atteindre la célébrité encore plus rapidement.


Continuons quant à nous notre présentation.
L'observateur attentif remarquera aussi que le clocher de l'église n'est pas exactement semblable à celui qui apparait sur des cartes plus récentes. Il s'agit effectivement de l'ancien clocher qui, menaçant ruine, sera détruit et remplacé par un nouveau, aux alentours de 1910 également.

Les commentaires des cartes postales qui suivent feront parfois allusion à des habitants de Saint-Jal vivant dans les années 1950. Quelques informations plus anciennes ont de plus été recueillies dans l'ouvrage "La vie d'une commune rurale Corrèzienne : Saint-Jal - 1669-1982", par François Treuil, édité chez Parquet en 1986.






L'église (carte datée de 1931).


L'église. (Col. JPC)

La Mairie est à gauche, et le bureau de poste au centre. A droite l'épicerie qui sera ultérieurement tenue par Jeanne Dubois, alors que son mari Émile, à la fois électricien, menuisier et réparateur de vélos, avait son atelier au rez-de-chaussée. La place était alors très arborée. La carte semble datée de 1936, mais le Monument aux Morts n'a pas encore été érigé.


La Place, avec la Mairie et le bureau de poste.
Le Monument aux Morts a fait son apparition.


La Mairie, la nouvelle école, le bureau de poste sur la place qui a perdu tous ses arbres, mais a gagné le Monument aux Morts.


La Poste et le Monument aux Morts.

L'église, la mairie et la place en 1930

Le Monument aux Morts





La Mairie et l'école. (Col. JPC)


L'église. (Col. JPC)


L'intérieur de l'église.


L'une des deux rues principales du village. C'était celle des commerçants : sur la gauche, l'épicerie Fialeyre, suivie du chais du marchand de vins André Bouchailloux, et puis la boulangerie et la minoterie qui furent exploitées par la famille Bouysse. Il y avait de plus sur la droite (mais non visible sur l'image) la boucherie de Louis Badefort. (Col. JPC)


La minoterie vue d'un peu plus près.


L'hôtel Borie, à droite. Il faisait aussi dancing, et c'était le rendez-vous des jeunes de toute la région.
(Col. JPC)

(Col. JPC)

La route de Chamboulive et la minoterie

De gauche à droite l'église, la mairie avec à l'étage deux des logements des instituteurs, une partie des préaux et l'école.
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