Quand on entre dans l'église de Saint-Cyr-la-Roche, le regard est très vite attiré, par le superbe vitrail du quinzième siècle, classé monument historique qui éclaire le coté droit du chœur. Ses couleurs sont magnifiques et resplendissent encore plus si l'on a la chance de pénétrer dans l'édifice par un jour ensoleillé.
Mais si l'on est curieux, si l'on lève la tête, et si l'on a pris connaissance de la documentation qui résume l'histoire de la paroisse, généralement mise à la disposition du visiteur à l'entrée, on ne manque pas d'être surpris.
Certes, les armes de la famille de Pompadour dont les membres ont marqué l'histoire de Saint-Cyr-la-Roche sont bien présentes au plafond de la nef.
Mais que font ces autres armes peintes là haut sur la clé de voute du chœur, juste au-dessus de l'autel ?
Ce sont en fait les armes de la famille de Bort : "d'Or au sautoir denché de Gueule", une illustre famille originaire du château de Pierrefitte, à Sarroux, à l'autre extrémité du département de la Corrèze. S'ils n'ont pas été aussi célèbres que les Pompadour, ils ont cependant durant des siècles marqué de leur empreinte la vie de toute la région de Bort-les-Orgues, et bien au-delà.
(Cliché JPC - Mai 2011)
Mais si l'on est curieux, si l'on lève la tête, et si l'on a pris connaissance de la documentation qui résume l'histoire de la paroisse, généralement mise à la disposition du visiteur à l'entrée, on ne manque pas d'être surpris.
Certes, les armes de la famille de Pompadour dont les membres ont marqué l'histoire de Saint-Cyr-la-Roche sont bien présentes au plafond de la nef.
Mais que font ces autres armes peintes là haut sur la clé de voute du chœur, juste au-dessus de l'autel ?
(Cliché JPC - Mai 2011)
Ce sont en fait les armes de la famille de Bort : "d'Or au sautoir denché de Gueule", une illustre famille originaire du château de Pierrefitte, à Sarroux, à l'autre extrémité du département de la Corrèze. S'ils n'ont pas été aussi célèbres que les Pompadour, ils ont cependant durant des siècles marqué de leur empreinte la vie de toute la région de Bort-les-Orgues, et bien au-delà.
Le château de Pierrefitte à Sarroux, demeure de la famille de Bort depuis 1370, jusqu'en 1822
Ils n'ont par contre, aucun rapport connu avec la paroisse de Saint-Cyr. Alors, que fait donc leur blason dans l'église ?
L'explication que nous vous proposons est inédite, et d'autres peut-être pourront fournir un éclairage différent.
Remontons à l'année 1881, plus précisément au 22 mai. Après avoir été ordonné prêtre en 1866, après avoir été vicaire à Liginiac et à Neuvic, puis curé à Estivals en 1875, l'abbé Joseph Marche est nommé à la cure de Saint-Cyr. Son frère aîné, Blaise-Adolphe, après avoir été curé d'Ussac, est nommé curé d'Allassac en 1885. C'est un historien local brillant, mais aussi un manuel, à la fois artisan et artiste.
Tous deux sont descendants de la famille de Bort : leur mère, Marie de Bort avait épousé Jean Marche en 1831 à Ussel. Elle même était issue de cette longue lignée des Seigneurs de Bort, de Pierrefitte, mais par l'intermédiaire de branches cadettes. Si bien qu'il faut remonter à son arrière-grand-père, Pierre de Bort pour trouver vers 1726 l'ancêtre qui aura réellement été Seigneur de Pierrefitte.
Les deux frères étaient fiers d'être issus de cette noble famille, Blaise-Adolphe, le curé d'Allassac tout particulièrement.
L'hypothèse que nous formulons est que cette clé de voute a été peinte aux Armes des Bort, à l'époque où Joseph Marche était Curé de Saint-Cyr, sous l'impulsion de son frère Blaise-Adolphe, l'historien qui avait travaillé sur l'histoire de la famille. Nous irons même peut-être plus loin en envisageant la possibilité que la peinture ait été effectuée, dans sa toute première version, par Blaise-Adolphe lui même, qui avait déjà montré ses capacités en la matière, dans différentes paroisses où il avait effectué son Ministère.
Et pour terminer notre chronique, voici un dessin qu'il nous a laissé dans ses notes manuscrites concernant l'histoire de la famille de Bort.
Mais tout cela n'est qu'hypothèse, sans aucun début de preuves réelles....
L'explication que nous vous proposons est inédite, et d'autres peut-être pourront fournir un éclairage différent.
Remontons à l'année 1881, plus précisément au 22 mai. Après avoir été ordonné prêtre en 1866, après avoir été vicaire à Liginiac et à Neuvic, puis curé à Estivals en 1875, l'abbé Joseph Marche est nommé à la cure de Saint-Cyr. Son frère aîné, Blaise-Adolphe, après avoir été curé d'Ussac, est nommé curé d'Allassac en 1885. C'est un historien local brillant, mais aussi un manuel, à la fois artisan et artiste.
Tous deux sont descendants de la famille de Bort : leur mère, Marie de Bort avait épousé Jean Marche en 1831 à Ussel. Elle même était issue de cette longue lignée des Seigneurs de Bort, de Pierrefitte, mais par l'intermédiaire de branches cadettes. Si bien qu'il faut remonter à son arrière-grand-père, Pierre de Bort pour trouver vers 1726 l'ancêtre qui aura réellement été Seigneur de Pierrefitte.
Les deux frères étaient fiers d'être issus de cette noble famille, Blaise-Adolphe, le curé d'Allassac tout particulièrement.
L'hypothèse que nous formulons est que cette clé de voute a été peinte aux Armes des Bort, à l'époque où Joseph Marche était Curé de Saint-Cyr, sous l'impulsion de son frère Blaise-Adolphe, l'historien qui avait travaillé sur l'histoire de la famille. Nous irons même peut-être plus loin en envisageant la possibilité que la peinture ait été effectuée, dans sa toute première version, par Blaise-Adolphe lui même, qui avait déjà montré ses capacités en la matière, dans différentes paroisses où il avait effectué son Ministère.
Et pour terminer notre chronique, voici un dessin qu'il nous a laissé dans ses notes manuscrites concernant l'histoire de la famille de Bort.
Mais tout cela n'est qu'hypothèse, sans aucun début de preuves réelles....
Jean-Paul Cueille