(l'énigme initiale se trouve en 2° partie du site, sur la page "l'ancien hospice Dubois, dans la rubrique "la Place Thiers") Il s'agissait de localiser l'ancienne fabrique de conserves Richard. (Doc. Archives municipales de Brive - cote 37Fi 697) La place des Quinconces se trouve à Bordeaux. Pour résoudre notre énigme, il suffisait donc de prendre l'ancienne avenue de Bordeaux. A 300 mètres des boulevards et avant la rue du Colonel Bial, le panneau publicitaire qui nous a servi d'indice se trouve sur la droite, au 26 avenue du Président Roosevelt. (Cliché JPC) De la vaste propriété, si bien ordonnancée, qui apparait sur notre carte postale, il ne reste pas grand chose. Seule une grande allée permet d'accéder, au fond, aux bâtiments. La plus grande partie du terrain avait été vendue, il y a bien longtemps déjà pour permettre la construction des deux belles demeures voisines qui la cernent, en bordure de l'avenue. L'usine quant à elle aurait cessé son activité il y a une bonne cinquantaine d'années. Après un réaménagement, le bâtiment principal avait par la suite servi de maison d'habitation. Ces derniers temps le terrain résiduel nétait plus entretenu et la nature y a repris ses droits. De l'avenue on distingue cependant la partie gauche de la vieille bâtisse : (Cliché JPC) En avançant courageusement à travers la jungle, il est possible d'en découvrir un peu plus : (Cliché JPC) Mais de nombreuses modifications ont été apportées au bâtiment d'origine : construction d'un auvent avec deux gros piliers devant l'entrée, portes-fenêtres du corps central transformées en fenêtres, crépissage des murs, locaux annexes édifiés au cours des ans sur l'arrière gauche et devant le corps de droite en le dissimulant totalement, ... L'ensemble est ouvert à tous vents du rez-de-chaussée jusqu'aux greniers. Tout est pratiquement vide : il ne reste plus la moindre boîte de foie gras ou de conserves de cèpes, mais seulement quelques rayonnages qui ont peut-être servi à les stocker. (Cliché JPC) Dans quelques jours, le tout va être écrasé pour
laisser la place à un immeuble de standing. Dépêchez vous si vous voulez
encore apercevoir quelques vestiges de ce qui fut l'une des entreprises
florissantes de la ville de Brive au début des années 1900 : la "déconstruction" a en effet démarré en août 2012 : Revenons, pour terminer, aux temps anciens. Les cartes postales qui suivent montrent bien l'activité qui régnait alors dans la fabrique. De tout cela il ne reste maintenant aucune trace. Un grand immeuble, donnant aussi sur la rue du colonel Bial, a été construit à la place. |