DE LA PRISE D'EAU SUR LA CORRÈZE, JUSQU'AU CHÂTEAU D'EAU
La prise d'eau sur la Corrèze (Col. JPC) 65d2.jpg?attredirects=0) Le petit pont à hauteur de la prise d'eau (Col. JPC) %20Brive%20-%20La%20Guierle%20-%20le%20Petit%20Pont-f3e1.jpg?attredirects=0) Le même cliché qu'au dessus, mais colorisé (Doc. delcampe.net)7ec5.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) %20Brive%20-%20le%20canal%20%3d%20%3b0dc7.jpg?attredirects=0) (Col. JPC/net) 7a10.jpg?attredirects=0) 5c46.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) %20Brive%20-%20le%20canalaa0f.jpg?attredirects=0) (Col. JPC/net) %20Brive%20-%20les%20bords%20de%20canal.4686.jpg?attredirects=0) %20Brive%20-%20canal%20et%20platanes338a.jpg?attredirects=0) %20Brive%20-%20un%20coin%20de%20Guierle.4439.jpg?attredirects=0) %20Brive%20-%20all%c3%a9e%20du%20canala783.jpg?attredirects=0) (Col. JPC/net) .d148.jpg?attredirects=0)
(Col. JPC) .2db2.jpg?attredirects=0)
(Col. JPC) 627b.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) %20Brive%20-%20bords%20du%20canala962.jpg?attredirects=0) Le canal et l'hôtel du Quercy (Col. JPC/net)  Notre contributeur M. V. qui nous a communiqué cette carte la compare à la précédente et nous écrit : "Deux cartes dont les photos ont été prises à quelques secondes d'intervalle. En grande discussion à l'entrée de l'hôtel, le personnage dans l'encadrement de la porte est certainement Monsieur Nicolas, propriétaire de l'établissement, qui venait de faire construire la première partie de son hôtel".  (Col. Maryse Chabanier) f61d.jpg?attredirects=0)
(Col. JPC) %20Brive%20-%20Bords%20du%20canal%20--c04c.jpg?attredirects=0) Les bords du canal (Doc. delcampe.net)DE L'AVENUE DE PARIS, JUSQU'À LA 1b7c.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) | 85f7.jpg?attredirects=0) Le petit pont à hauteur de la prise d'eau (Col. JPC) %201.c514.jpg?attredirects=0) Le petit pont à hauteur de la prise d'eau (Col. JPC/net) 11ea.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) %20Brive%20-%20canal%20de%20la%20Guierle.2327.jpg?attredirects=0) (Col. JPC/net) %20Brive%20-%20le%20canal%20et%20les%20chalets%20_b941.jpg?attredirects=0) Le canal et les Chalets (Doc. delcampe.net) 4028.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) db58.jpg?attredirects=0) Au bord du canal (Col. JPC) 6f9b.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) %20Brive%20-%20bords%20du%20canal.%3b274f.jpg?attredirects=0)  (Col. JPC) %20Brive%20-%20canal%20et%20pont8aa0.jpg?attredirects=0) %20Brive%20-%20all%c3%a9es%20du%20canal.0cf6.jpg?attredirects=0) (Col. JPC/net) %20canal%2055.d51b.jpg?attredirects=0) %20Brive%20-%20Les%20bords%20du%20canal%2c%3b%20-%20Copiec876.jpg?attredirects=0) Les bords du canal (Doc. delcampe.net)b213.jpg?attredirects=0) (Col. JPC)  Le canal et l'hôtel du Quercy (Col. M. V.) %20Brive%20-%20canal465e.jpg?attredirects=0) %20Brive%20-%20le%20%20canal5fdf.jpg?attredirects=0) (Col. JPC/net)  (Col. M. V.)  (Col. M. V.) Les deux clichés ci-dessus ont été pris approximativement du même endroit, à quelques années d'intervalle : sur le premier l'hôtel du Quercy n'existait pas; il est présent sur le deuxième. 51ec.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) Le canal passait en souterrain à hauteur du château d'eau, comme on le voit sur la carte ci-dessus ou sur celle de gauche (sur cette dernière, le château d'eau est hors champ, mais juste sur la gauche). <==== Nous sommes ici à l'intersection du Quai Tourny et de l'avenue du 14 Juillet. Le canal passait ensuite sous le théâtre municipal et réapparaissait de l'autre coté de l'avenue de Paris, entre le café de Paris et l'ancienne Librairie des 3 Épis. Il se faufilait après dans le faubourg Le Clère, jusqu'à la Corrèze, entre les maisons et sous les ponts qui l'enjambaient.  Les bords du canal (Doc. delcampe.net)JONCTION AVEC LA CORRÈZE d80e.jpg?attredirects=0) (Col. JPC)ffa1.jpg?attredirects=0) (Col. JPC) %20Brive%20-%20Pont%20sur%20le%20canal1ed3.jpg?attredirects=0) (Col. JPC/net) %20Brive%20-%20faubourg%20Lecleref52f.jpg?attredirects=0) (Col. JPC/net) |
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| "BONUS" LE CANAL : PARADIS DES PÊCHEURS EN TOUS GENRES
Il fut un temps, où le canal Le Clere était, à l'égal de la Corrèze, un paradis pour les pêcheurs, tant enfants qu'adultes.
Pas cependant sous sa fin de vie, où il était presque devenu un égout à ciel ouvert.
Depuis les berges, depuis les
passerelles qui l'enjambaient, ou depuis le petit pont de pierre qui
marquait sa naissance, chacun pouvait assouvir sa passion pour la pêche.
Voici deux agrandissements de cartes postales présentées ci-dessus, où les pêcheurs apparaissent nombreux.
%20Brive%20-%20la%20p%c3%aache%20dans%20le%20canale0e9.jpg?attredirects=0) (Doc. delcampe.net)  (Col. JPC) Le canal était en effet particulièrement poissonneux. Le journaliste et écrivain Robert Margerit (1910-1988), né à Brive, raconte un souvenir d'enfance sur le sujet, dans le numéro 145 daté du 25 avril 1937 de la revue La Vie Limousine : "[...] A propos du canal, un
souvenir entre mille autres reste profondément gravé dans ma mémoire.
C'était un jour de début de l'été. On avait fermé les vannes du côté de
la digue et l'on vidait le canal pour effectuer, sans doute, aux grilles
du château d'eau quelques réparations. Comment cette nouvelle se
répandit-elle avec la rapidité de l'éclair ? Je l'ignore. En tous cas,
le niveau avait commencé de baisser vers quatre heures. A cinq, tous les
gamins de la ville se trouvaient là, et nous avec eux.
Lorsque le lit fut presque à sec,
découvrant des fonds hétéroclites où les ressorts de sommiers se
mêlaient aux souches, aux cailloux, aux boîtes de conserve, à de vieux
souliers, à d'informes débris, une horde piaillante se précipita, armée
de bâtons, de morceaux de ferrailles, à la chasse - car c'est bien à la
chasse qu'il faut dire - du poisson. En se retirant, l'eau laissait des flaques, de petits lacs que sillonnaient les fuites éperdues des gros goujons, des assets, des chabots. Ils tentaient vainement de s'enfoncer dans la vase. Un coup de bâton leur brisait l'arête dorsale. Mais tant la confusion, le grouillement de ce petit peuple en culottes troussées et nu-jambes étaient grands, parfois c'était sur une main trop pressée que tombait le coup. Une odeur putride montait de la
vase, un tourbillon de cris montait des gamins clamant victoire
lorsqu'ils avaient forcé une grosse pièce ou qu'ils se la disputaient;
un kaléidoscope se déroulait d'un bout à l'autre du canal. Ce n'était
que bras relevés et abattus, glissades, chutes dans la vase,
bousculades, élans, scintillement d'écailles, éclairs des ventres
retournés par l'agonie, taches lumineuses sur la vase sombre, des corps
nus, car en ce temps là, les enfants se baignaient fort bien tout nus en
pleine Guierle et nulle pudeur ne s'en trouvait offensée.
Au dessus du premier pont, on
traquait les anguilles réfugiées dans les trous des murs. Il fallait les
arracher de là, et je vois encore un minuscule gamin considérant avec
une indignation boudeuse sa main mordue par un de ces animaux.
Nous apportâmes ce soir là plus de
poissons que nous en ayons jamais pêché... et des fonds de culottes
cartonnés par la boue sèche. Le malheur c'est que notre butin ne nous
fit pas obtenir grâce pour ce désastre vestimentaire. Georges, les
oreilles rouges, me confia ce soir là avec amertume qu'il ne fallait
décidément faire aucun fond sur les capacités de justice des grandes
personnes". |