- l'ancien couvent des Ursulines, ou pensionnat Sainte Ursule

Sainte Ursule fut d'abord le couvent des Frères Mineurs ou des Cordeliers fondé en 1226 par St Antoine de Padoue. Le monastère, enrichi par les vicomtes de Turenne qui y établirent leur sépulture, fut ruiné pendant les guerres de religion et reconstruit au XVIIè siècle. La révolution en chassa les Cordeliers, l'Empire y rétablit les Ursulines. En 1807, l'immeuble et les jardins furent en effet concédés par l'Empereur Napoléon aux Ursulines à la demande du Sénateur Comte médecin philosophe Georges Cabanis. Les Ursulines en furent à leur tour expulsées un siècle plus tard en 1906. (d'après "Notre Bonne Cité Gaillarde" de Louis De Nussac (1930) et "En glanant dans le passé de Brive" de Henri Delsol (1931).

Subsiste aujourd'hui le portail ogival en pierre de la chapelle. Daté du XIIIè siècle, on peut le voir, adossé au bâtiment, dans le jardin de l'ancien musée E. RUPIN aujourd'hui Archives Municipales.


Le jardin (Col. JPC)

Vue générale (Col. JPC)

Vue depuis l'autre extrémité de la place (Col. JPC)






Vue d'ensemble (Col. JPC)

A droite de l'image, l'entrée par le bas de la route de Meyssac, actuelle avenue Alsace-Lorraine (Col. JPC)

La même entrée, en gros plan (Col. JPC)







La grotte de Lourdes, reconstituée dans le parc de l'établissement.
Elle apparait sur la gauche du dessin de notre "BONUS 1", un peu plus bas (Doc. delcampe.net)







<=== La grotte de l'Agonie






La Vierge ===>






(Doc. delcampe.net)







La grande allée (Doc. delcampe.net)


"BONUS 1"

UNE AUTRE IMAGE DU COUVENT DES URSULINES

Le document qui suit a été mis en vente à plusieurs exemplaires, sur Internet, au cours de l'année 2010. Ce n'est pas une carte postale (le dos est vierge), mais un carton imprimé de format 11,7 X 9,2 cm, reprenant une vieille gravure.
La carte postale avec le même visuel existe cependant.
On y voit, en bordure de la route de Meyssac, le dessin de l'établissement, qui fut détruit en 1933. Si l'aspect général du dessin correspond en gros à la réalité, bâtiments et jardins sont ici présentés très largement sur-dimensionnés, dans une perspective grandiose et sous un aspect flatteur.
De même, ce cours d'eau qui le longe sur la droite, est-ce notre bonne vieille Corrèze qui aurait largement dévié son cours vers le sud, ou bien le ruisseau du Verdanson, qui subitement aurait voulu se faire aussi gros que cette Corrèze dans laquelle il se jette naturellement, quelques centaines de mètres plus au nord ??


(Doc. delcampe.net)

Bref, si l'image donne un aperçu de ce que fut l'établissement, il vaut mieux se reporter aux cartes postales du début des années 1900 qui figurent dans cette page, pour avoir une idée plus précise de la façon dont il se présentait réellement.



"BONUS 2"


Voici quelques documents complémentaires concernant Sainte Ursule.

Dans son ouvrage "En glanant dans le passé de Brive", l'historien Henri Delsol a publié en 1931 une photo du Pensionnat Sainte Ursule, aujourd'hui oubliée. Notre complice M. V. qui possède ce livre dans sa bibliothèque, l'a ressortie pour nous en faire profiter. On trouve également ce cliché dans l'ouvrage de Louis de Nussac "Notre Bonne Cité Gaillarde".
La chapelle (à gauche, avec le portail qui sera sauvegardé)
et l'entrée du Pensionnat Sainte Ursule (ex-couvent des Cordeliers)
(Col. M. V.)
Nous sautons quelques années. Voici la fin de Sainte Ursule. Deux mauvaises photographies de presse nous montrent la démolition de l'ancien pensionnat, décidée par le Conseil municipal : la commune était en effet devenue propriétaire de l'édifice, après l'expulsion des religieuses qui avait fait suite à la loi de 1906 contre les congrégations enseignantes, et la vente par lots de l'ancien couvent qui avait eu lieu le 3 août 1910.
Un choix de destruction contesté par une partie de la population. Nous sommes là en avril 1933.
L'actualité de Brive en fin 2016 et début 2017 quant aux projets de la municipalité d'un nouveau réaménagement de ce même quartier de la ville, et l'opposition qui se manifeste, montrent bien que l'Histoire n'est qu'un éternel recommencement ...


La démolition de Sainte Ursule est en cours
(La Croix de la Corrèze n° 2114 du 1-4-1933 - Doc. AD19 cote 68Pr 31)
La démolition de la chapelle
(La Croix de la Corrèze n° 2113 du 25-3-1933 - Doc. AD19 cote 68Pr 31)

Déjà, La Croix de la Corrèze avait évoqué le sujet dans un article publié dans son numéro 1894 du 5 janvier 1930. Voici un très court passage de son long plaidoyer :
(Doc. AD19 - cote 68Pr 27)


ANECDOTE : l'un de nos visiteurs, Eric Carré, français installé aux États-Unis depuis plusieurs décennies nous a transmis quelques extraits, hélas amputés, d'un cahier de poésies "de sa mère" (ou, plus vraisemblablement de sa grand-mère) : il est daté de l'année 1883. Originaire d'un village pas très éloigné de Brive, elle était pensionnaire à Sainte Ursule. On remarquera tout particulièrement la calligraphie de l'écriture de cette jeune élève.
<=== La couverture
La première page ===>

(Cliquez sur les images pour les agrandir)

Ci-dessus, la signature automatique de notre correspondant (dans laquelle nous avons introduit quelques "blancs").
C'est l'occasion de montrer jusqu'où notre site est lu et apprécié.















(Doc. Eric Carré)


PLUS ENCORE : au sujet des Ursulines de la Place Thiers, voir aussi par ailleurs notre page "Le transfert des restes des Ursulines vers le cimetière de l'avenue Thiers". C'est ici : CLICK.
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