C'est de nos jours l'avenue Jean Jaurès.
Des images de la partie haute de l'avenue de la Gare se trouvent dans notre rubrique "Le quartier de la gare, et le chemin de fer", en deuxième partie du site, ici : CLICK.
Des images de la partie haute de l'avenue de la Gare se trouvent dans notre rubrique "Le quartier de la gare, et le chemin de fer", en deuxième partie du site, ici : CLICK.
(Col. JPC/net) (Col. JPC) (Col. JPC) (Col. JPC) |
D'HIER A AUJOURD'HUI (1) L'IMPRIMERIE NOGRET Nous sommes là face à l'imprimerie de Monsieur Nogret, ce prolifique éditeur briviste de cartes postales, bien connu des collectionneurs. Son nom est peint sur la petite plaque métallique de couleur claire, au dessus du portail. (Col. Maryse Chabanier) (Cliché JPC) (Cliché JPC) |
D'HIER A AUJOURD'HUI (2) LE CHEVRIER Il vendait le lait de ses chèvres au cours de leur périple dans les rues de Brive. (Doc. delcampe.net) Nous sommes dans la partie basse de l'avenue de la Gare, à hauteur du numéro 17 qui apparait sur la plaque, à droite de la porte. Mais aujourd'hui tout a changé : le nom de l'avenue et même la numérotation des immeubles. C'est tout naturellement M. V. qui a réussi à situer cette scène par rapport aux constructions qui bordent de nos jours l'avenue Jean Jaurès. Il faut maintenant se placer face au numéro 33 : (Cliché Google) Deux indices essentiels nous permettent de conclure que nous sommes bien au bon endroit : - La porte est la même sur les deux clichés, tout comme son entourage. - Les deux fenêtres latérales ont disparu. Mais leurs appuis sur l'image ancienne sont strictement identiques à ceux des appuis des fenêtres de l'étage sur la photo d'aujourd'hui. La carte du Chevrier (comme celle du convoi de petits pois vers la gare, que vous trouverez dans la page consacrée à la partie haute de l'avenue) était autrefois une carte exceptionnelle, de grande valeur, qu'il fallait absolument posséder dans une collection digne de ce nom. Aujourd'hui elle est devenue bien banale, tant il a été constaté que son tirage avait été important, et tant elle a été reproduite un peu partout. |
"BONUS 1" LA QUINCAILLERIE EN GROS SOULIÉ-MÉRIGOT Voici encore une maison de commerce, fermée depuis des décennies, qui pourtant reste dans le souvenir des vieux brivistes, tant elle a rayonné pendant longtemps, dans la ville et bien au-delà. L'une de nos visiteuses a bien voulu nous communiquer les photographies qu'elle possède encore, de l'établissement et de ses propriétaires, et nous permettre de les diffuser. Le magasin de l'avenue de la Gare (Collection particulière) Au moment de la photographie, la vente se faisait -semble-t-il- aussi au détail. La quincaillerie Soulié-Mérigot dans son environnement de l'avenue de la Gare (Doc. delcampe.net) Le papier à en-tête de la maison
mentionne également, comme produits proposés à la vente, la serrurerie, la lampisterie, les pointes, fils,
ronces ou grillages, et tous les articles de ménage en émail, en métal
étamé, en fer blanc ou en aluminium. (Collection particulière) Remontons
plus loin encore. Voici toujours Pierre Soulié (sous la croix, à
gauche), au début de sa carrière, dans des entrepôts d'alors qui ne sont
pas localisés. Il est au milieu de barres et de tubes métalliques, avec
une énorme cisaille destinée à les sectionner, une enclume à ses pieds,
et le personnel. L'image d'origine, très tachée, a été "nettoyée" par notre complice M. V. Pierre Soulié est encore ici à gauche. Mais il est temps de faire connaissance avec son associé, R. Mérigot; le voici à droite. ===> (Collection particulière) Le verso du certificat de travail de Pierre Soulié établi à Brive le 13 avril 1943. Encore
une dernière photographie qui sent bon le passé. Pierre Soulié est ici
au volant de sa dernière acquisition, dans un endroit de Brive non
identifié... ou ailleurs ! (Collection particulière) Il est
décédé en mars 1955. Son associé, R. Mérigot, rachètera alors ses parts,
et la société continuera à fonctionner pendant plusieurs années encore. L'emplacement
est aujourd'hui occupé par un restaurant, "Le Comptoir Saint Sernin",
qui propose également des chambres d'hôtes, sous l'enseigne "Le Miel des
Muses". Le nouvel établissement a la particularité d'avoir intégré dans sa décoration d'anciens meubles de travail de la quincaillerie.Le Comptoir Saint Sernin (Cliché JPC - 4 mai 2018) |
"BONUS 2" QUELQUES COMMERCES DU BAS DE L'AVENUE DE LA GARE L'image qui suit, datée d'août 1907,
n'est, peut-être involontairement, pas exempte d'un certain caractère
commercial : "Un groupe d'Ouvriers peintres de la maison F. Fournet",
indique la légende. Ces derniers sont en pleine action, occupés à
redonner un coup de jeune à l'imposante devanture de Mr A. Lacape,
marchand de musique installé tout au bas de l'avenue de la gare, au
numéro 4. On remarquera leur tenue et la sophistication des échafaudages
de l'époque. (Col. Maryse Chabanier)
Sur la gauche on repère la
boutique d'un des célèbres pâtissiers brivistes du début des années
1900, Mr E. Nohide. Elle accueillait de plus un salon de thé, réputé
dans la ville.
Aujourd'hui (comme sur nos photos
qui remontent à près de 3 ans), la Caisse d’Épargne, trop à l'étroit
dans l' immeuble contigu qui fait l'angle avec le boulevard, s'est
étendue : l’Écureuil a pris la place des partitions, des pianos et
autres instruments de musique.
La pâtisserie est toujours ... une
pâtisserie, celle non moins réputée de Mr Ernst. Mais elle n'occupe
plus que la moitié du magasin d'origine. L'autre partie est occupée par
l'enseigne Brive Numismatique. (Clichés JPC - 17 août 2016) *
Remontons
maintenant l'avenue de deux numéros, toujours du coté pair : nous sommes
au 8. Voici ce commerce de gros qui s'est appelé successivement Mercerie Brugeille, Bessas et Delpeyroux, puis Mercerie Brugeille et
Laurent, Mercerie Brugeille Frères et Granet, après avoir pris
naissance sur la place de l'Hôtel de Ville, sous le nom de Maison
Simbille puis Maison Simbille, Brugeille et Laurent (nous l'avons
évoquée en BONUS 2, vers le bas de cette page : CLICK ). < (Col. M. Chabanier) > Cliquez sur les images pour les agrandir. Il existe une variante de l'image de droite avec la partie supérieure retournée horizontalement et la partie inférieure cadrée différemment. L'autre coté de ces cartes commerciales illustrées, d'époques différentes, nous permet de remarquer que ce grossiste fournissait à ses revendeurs bien plus que de la mercerie. V (Col. Maryse Chabanier) L'emplacement est aujourd'hui occupé par le magasin Logis Décor, spécialisé dans la décoration de la maison. V (15 juillet 2019) |