La chapelle Saint Jean-Baptiste, de Bouquet, fait partie du passé. Le 15 février 2009, vers 18 h 15, alors que la nuit était déjà tombée, elle a été incendiée. L'enquête de police n'a pas permis de retrouver les criminels auteurs des faits.
C'était un lieu de culte modeste, si modeste qu'aucune carte postale ne lui a été consacrée. Il dépendait de la paroisse d'Estavel.(Doc. AD 19 - cote 137Pr 55)
On remarquera une nef qui s'élève jusqu'à la charpente de l'édifice.
Ce mauvais cliché est la seule image ancienne de la chapelle que nous ayons retrouvée, malgré toutes nos recherches et les divers contacts établis.
Il faudra attendre les jours, les mois et les ans qui suivirent l'incendie de 2009, pour que certains, dont nous avons fait partie, pensent à photographier l'édifice dont l'intérieur était entièrement détruit, mais dont les murs tenaient encore.
(Doc. Brive Mag/Internet - 16 février 2009)
Sur le cliché de gauche, à comparer avec le précédent, on remarquera qu'un faux plafond avait été installé au cours des temps. Il se retrouvait au sol, après l'incendie. Les murs avaient aussi été repeints.
La photo de droite a été prise dans la salle paroissiale située à l'arrière de la chapelle. C'est là que le feu a très vraisemblablement pris naissance.
La photo de droite a été prise dans la salle paroissiale située à l'arrière de la chapelle. C'est là que le feu a très vraisemblablement pris naissance.
Les photographies suivantes ont été prises par David Laborie, de la Société ATERPLO spécialisée dans les diagnostics immobiliers, qui est intervenu plusieurs années plus tard, en juin 2015, en préalable à la déconstruction de l'édifice. Il a bien voulu nous autoriser à les publier.
Un déblaiement partiel des intérieurs avait déjà été effectué.
La salle paroissiale (Clichés David Laborie)
L'intérieur de la chapelle, sécurisé et déblayé (Clichés David Laborie)
Il nous reste maintenant à présenter des vues de l'extérieur de la chapelle. Les deux premières ont été captées par M. V. sur Google Street et datent de 2011, deux ans après l'incendie.
Les photographies qui suivent ont été prises par nos soins les 27 et 28 mai 2015. La nature avait alors repris ses droits : les herbes folles, les ronces et les branches des arbres envahissaient le site, au sol comme en hauteur.
Détails de la façade
Vues latérales
Gros plans sur le campanile
(Clichés JPC - Mai 2015)
Lors de la déconstruction
de l'édifice,
la Croix qui le surmonte
sera sauvegardée
et remise à l'évêché.
de l'édifice,
la Croix qui le surmonte
sera sauvegardée
et remise à l'évêché.
Retour en arrière : en début d'article nous avons repris les informations données par Pierre Pérol au sujet du terrain sur lequel la chapelle devait être construite. Un témoignage verbal légèrement différent, mais pas vraiment incompatible, nous a été donné récemment, sans que nous ayons la possibilité d'en vérifier les détails.
Le terrain avait été cédé à la paroisse d'Estavel pour y faire bâtir une chapelle. Les actes notariés signés à cette occasion prévoyaient que la cession ne serait confirmée que si la chapelle était réellement construite, et tant qu'elle existerait. A défaut, le terrain devait revenir au propriétaire initial, ou à ses descendants.
C'est le cas de figure qui s'est présenté après l'incendie. L'évêché ne souhaitait pas faire reconstruire l'édifice, dont en fait, il n'avait plus vraiment besoin. Les héritiers du premier propriétaire ont donc récupéré le terrain et l'ont vendu à une une société d'HLM. La chapelle a été déconstruite à partir du 4 novembre 2015.
A l'heure actuelle, un immeuble est en fin de construction à sa place.
Il devrait quand même rester, pour longtemps peut-être, un souvenir matériel de cette chapelle : sur le trottoir, un abribus indique toujours à cet endroit le nom de l'arrêt des autobus urbains : "Bouquet - Chapelle" !
Une dernière photo de la chapelle de Bouquet. L'abribus nouveau est visible en bas, à gauche.
(Cliché JPC - mai 2015)
(1° janvier 2018)
Et bien non ! Notre prévision s'est révélée inexacte : début 2019, l'arrêt de bus a été débaptisé. Il a désormais pris pour nom "Bourliaguet". C'est celui de cet ex-inspecteur primaire de Brive, et auteur de nombreux ouvrages -Léonce Bourliaguet- dont l'avenue qui dessert le quartier porte déjà le nom.