C'était autrefois la partie basse de la Rue des Frères, la partie haute étant devenue la rue Blaise Raynal.
En dehors des cartes postales qui nous montrent les entrées de la cour d'honneur de l'ancien collège des Doctrinaires (actuel Hôtel de Ville) et de sa chapelle (et que vous trouverez sur notre page dédiée), il existe très peu de clichés qui nous restituent des vues d'autrefois de la rue Charles Teyssier. Nous en avons pourtant retrouvé quelques uns.
Notre première carte est datée de juin 1903.En dehors des cartes postales qui nous montrent les entrées de la cour d'honneur de l'ancien collège des Doctrinaires (actuel Hôtel de Ville) et de sa chapelle (et que vous trouverez sur notre page dédiée), il existe très peu de clichés qui nous restituent des vues d'autrefois de la rue Charles Teyssier. Nous en avons pourtant retrouvé quelques uns.
Le livre "Regards sur le passé de Brive" de Martine Chavent, Jean-Paul Lartigue et Etienne d'Alençon, fait au sujet de cette image le commentaire suivant (page 44) :
"Ce document est intéressant à plus d'un titre. Il nous montre en effet deux maisons qui ont aujourd'hui disparu.
Celle que nous voyons dans l'axe de la photo est une des maisons natales supposées du Cardinal Dubois, dont la vieille tour octogonale ouvrait sur la petite Place Saint Pierre. Elle a été démolie dans les années cinquante.
La maison dont nous voyons les fines arcatures de façade a échappé de peu à la démolition. Elle est aujourd'hui restaurée. Achetée par la Mairie, elle abrite des bureaux municipaux. La maison adjacente a eu moins de chance. Il n'en reste plus aujourd'hui que ses deux très lourdes cheminées accrochées au pignon mitoyen".
<=== (Col. JPC)
Deux autres clichés permettent de voir en partie la maison natale supposée du Cardinal Dubois, avec au premier plan l'entrée de ce qui était devenu le collège de jeunes filles, dans cette rue Charles Teyssier.
(Col. JPC)
Voici une rare vue des mêmes lieux alors que la maison natale supposée du Cardinal venait d'être détruite, et sa remplaçante pas encore construite. La vue est ouverte vers la rue Docteur Massénat.
(Doc. delcampe.net)
Et pour terminer l'évocation de cette partie de la rue Charles Teyssier, nous vous proposons une photographie de 2010, avec au fond l'immeuble qui a remplacé cette maison
natale supposée du Cardinal.
(Cliché JPC)
"BONUS"
En photographies,
LA PARTIE BASSE DE LA RUE CHARLES TEYSSIER A notre connaissance, une seule carte postale a été consacrée à la partie basse de la rue Charles Teyssier, et encore elle ne concernait pas la rue elle-même, mais un hôtel particulier construit en bordure, du coté impair : l'hôtel Vermeil de Conchard. Nous avons traité le sujet dans une autre page de notre site, ici : CLICK. Nous avons cependant retrouvé trois intéressantes photographies de cette partie de la rue, pas très anciennes mais qui datent quand même de quelques décennies. Cet autre immeuble, alors sis au numéro 8, a été construit en 1868 à l'angle de la rue Charles Teyssier et de la minuscule rue Pacher. C'était autrefois une partie de l'ancien couvent des Ursulines, leur première implantation d'ailleurs dans Brive, avant leur transfert hors les murs. Ce fut ensuite la prison de la ville. (voir à ce sujet tout au bas de nos deux autres pages où il est cité : CLICK, et CLICK). © RÉGION LIMOUSIN. Service de l’inventaire et du patrimoine culturel. Cliché Alain Chambaretaud/Claude Thibaudin 1980. Autorisation de reproduction du 1-10-2015. ===> Notre deuxième cliché, ci-dessous, est une photographie de Mr Crouzette, photographe briviste installé 3 rue Verlhac (tout prés de la rue Gambetta), dont nous avons acheté le scan aux Archives départementales à Tulle, en vue de sa publication. Ce ne sont pas les exploits de ces hardis navigateurs, lors de la crue mémorable de la Corrèze en 1960, qui nous intéressent dans ce cliché, mais l'arrière-plan, avec ce bel alignement de portes, en direction du bas de la rue Toulzac : il s'agit du même immeuble que sur la photographie précédente, mais vu dans l'autre sens. Cet immeuble existe toujours, restauré sous l'impulsion de Jean Charbonnel, alors qu'il était Maire de la ville. Une astucieuse galerie marchande a été créée en arrière des portes de bois qui ont été supprimées. La partie de l'extrême gauche du cliché, là où les constructions ont été rasées, est maintenant occupée par l'immeuble des Allocations familiales. L'ensemble a maintenant cette allure là : (Clichés JPC - 27 février 2016)
On remarque que deux étages ont été ajoutés au-dessus de l'immeuble initial. Sur notre troisième cliché ancien, nous retrouvons nos navigateurs de 1960 tout en bas de la rue Charles Teyssier, à l'intersection avec la rue Toulzac. Le cliché est de Mr Georges Larivière, autre photographe briviste bien connu, qui exerçait son art à quelques pas de là, rue de Corrèze; la photo a été prise depuis l'étage de sa maison. Cette photographie fait partie des collections de notre complice M. V. (Col. M. V.) L'horloger-bijoutier Raedlé a maintenant été remplacé par une boutique de foies gras et autres produits du pays. La pharmacie existait déjà, mais .... sans doute pas le pharmacien actuel ! (N.B. : la pharmacie a fermé ses portes en 2019. Elle a été remplacée en novembre 2020 par la bijouterie Junié, transfuge du haut de la rue). |